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Papeterie arjowiggins à bessé-sur-braye : une semaine de plus pour boucler les offres

Source: actu.fr publié le 6 fevrier 2019 par Lucile Ageron

Mardi 5 février, les offres de reprise pour la papeterie Arjowiggins ont été dévoilées. Elles devaient être bouclées le 22 février mais ont un sursis de plus pour les peaufiner.
Présentées mardi 5 février 2019 aux salariés de la papeterie Arjowiggins à Bessé-sur-Braye (Sarthe), les offres de reprise devaient être bouclées le 22 février, dernier délai, pour ensuite être étudiées par le tribunal de commerce de Nanterre le 27 février.

Mais, un délai supplémentaire a été accordé ce mercredi 6 février, annonce la députée de la circonscription, Pascale Fontenel-Personne, pour accorder plus de chances à l’entreprise placée en redressement judiciaire le 8 janvier.

    Les délais pour constituer les dossiers étant courts, les administrateurs judiciaires ont obtenu une semaine de plus pour finaliser les offres. Le tribunal statuera pour tous les sites le 6 mars prochain.

En Sarthe, les sites de Bessé-sur-Braye (568 salariés), le Bourray à Saint-Mars-la-Brière (262 salariés) mais aussi celui de Greenfield dans le département de l’Aisne, à Château-Thierry (74 salariés) sont concernés.
Focus sur les offres

Plusieurs offres ont été déposées.

Une concerne les trois sites : elle émane d’un groupe norvégien, selon la députée Pascale Fontenel-Personne, « qui est venu à Bercy directement. Cette société a déjà repris une société en Allemagne et aux Pays-Bas. Bercy vérifie la surface financière de l’entreprise. »

Sur celle-ci, 400 emplois seraient conservés à Bessé-sur-Braye, 74 à Greenfield et 210 sur le site du Bourray.
La deuxième est portée par la directrice générale d’Arjowiggins Graphic, Agnès Roger, et des cadres. Elle ne concerne que Bessé-sur-Braye et Greenfield. 310 postes seraient conservés à Bessé-sur-Braye, siège de l’entreprise situé à Paris compris (50 salariés) et 74 à Château-Thierry.

Quant au site du Bourray, deux autres offres le concernent, lui-seul : une d’un papetier scandinave qui ne reprendrait que 60 salariés ; et une d’une entreprise locale, basée à Tuffé, la CGMP. Celle-ci fabrique des nappes et serviettes en papier et est une cliente historique de l’usine du Bourray.
Sans Greenfield, « Bessé n’y arrivera pas »

Selon la députée,

    les administrateurs judiciaires travaillent pour faire aboutir une offre couplant forcément Bessé et Greenfield. Les deux sites fonctionnent ensemble car Greenfield livre de la pâte à papier à Bessé. Si Greenfield part dans un autre groupe, Bessé n’y arrivera pas.

Financièrement, les dossiers de reprise ne sont, pour l’heure, pas boucler. C’est aussi pour cela qu’un délai supplémentaire a été accordé.

    Chaque offre a des projets industriels différents. On sait que les financements ne sont pas aboutis, mais je n’ai pas un état des lieux des besoins. En fonction de ce qu’il faut aider, l’Etat étudiera les demandes.

Mais la députée joue aussi la carte de la transparence : « Si on décide de se donner une semaine supplémentaire c’est parce que tous, on y croit. Mais si les offres ne sont pas suffisamment abouties, il y a un risque de fermeture. »

Prochain rendez-vous : le 6 mars à l’issue de l’audience du tribunal de commerce de Nanterre.