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Malgré une forte activité pendant le confinement (90 % de l'activité maintenue), le secteur de l'industrie papetière représentée par l'Union française des industries des cartons, papiers et celluloses (Copacel) craint que la situation ne se dégrade durant les mois à venir en raison d'une forte contraction de la demande.

Cette baisse de la demande de produits en cellulose aurait pour conséquence un déséquilibre entre la demande de papiers et cartons et l'offre qui serait structurellement excédentaire. Cela conduirait à une baisse des prix de nombreuses familles de papiers et cartons.

"La seconde conséquence sera une baisse des taux de charge des machines a papier, ce qui, dans une industrie très capitalistique, 'a feu continu', entraîne une hausse des coûts de revient", explique le syndicat professionnel. "Quand nous avons 10 ou 30 % d'activité en moins, nous nous pouvons pas baisser nos frais de 10 ou 30 %, car ce qui pèse le plus dans notre activité, ce sont les frais fixes" précise Philippe d'Adhémar, président de la Copacel.

"En dépit de politiques prudentes, on peut craindre que la persistance sur une longue durée de conditions de marchés dégradés ne fragilise les entreprises dont les coûts de revient seront trop élevés par rapport aux niveaux de prix qui seront constatés sur les marchés."

Afin de prévenir ces difficultés futurs, le syndicat a formulé un plan de soutien en six axes. Il souhaite que le ministre de l'Economie et des Finances en tienne compte dans le plan de relance qui devrait être présenté en septembre.

Ce plan est composé de deux volets, un volet sur la transition écologique et un volet sur le renforcement de la compétitivité :

- Les trois mesures de Copacel pour la transition écologique de l'industrie papetière

- Comment renforcer la compétitivité de l'industrie papetière ?

 

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