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Aux papeteries de condat, du papier glassine sort des nouvelles machines depuis 3 semaines

Source: francebleu.fr publié par Valérie Dejean le 18/11/21

Il y a eu des tâtonnements et pas mal de difficultés mais cette fois ça y est, la nouvelle ligne des papeteries de Condat en Dordogne est en route et produit depuis trois semaines, du papier de première qualité sur le site du Lardin.

Ca a été dur, il a fallu ajuster, réessayer, tenter même de tout mettre en route, portable à l'oreille, ou PC en main en liaison avec  des techniciens étrangers pour démarrer la machine mais cette fois elle tourne !
La ligne 8, qui a subi de gros travaux produit désormais du papier couché, comme avant, mais surtout du papier glassine, destiné aux étiquettes. Longue de plus de cent mètres, elle tourne sous l'œil de Delphine Perrin, ingénieure, responsable de cette ligne 8.
En deux ans, le groupe LECTA a investi 80 millions d'euros, avec l'aide de la région et de l'État, pour financer la nouvelle ligne de production. Sans cette signature avant le crise sanitaire, les papeteries n'auraient sûrement pas survécu. C'est un motif de satisfaction pour le préfet de la Dordogne Frédéric Périssat. En partance pour la Manche, il a voulu consacrer sa dernière visite de préfet de la Dordogne aux Papeteries et s'est dit ravi: "Pour un préfet c'est assez rare d'arriver sur une projet en très grande difficulté et de repartir avec une entreprise qui est sauvée on peut le dire, et qui a vraiment des perspectives de développement et de pérennité et c'est tout ce que l'on cherche à obtenir lorsque l'on est  représentant de l'état."
Les papeteries de Condat n'en ont pas fini avec les investissements. Il s'agit désormais de créer une nouvelle chaudière biomasse, qui permettra au site de faire des économies d'énergie. L'Etat s'est déjà engagé à hauteur de 14 millions d'euros à travers une dotation de l'ADEME ( Agence de Développement et Maitrise de l'Energie). Les autorisations sont acquises pour un modèle de chauffage à partir de déchets recyclés. Le reste de l'investissement, d'un montant total de 45 millions d'euros, doit être validé par les actionnaires lors du conseil d'administration du groupe LECTA fin décembre. Le coût de l'énergie a toujours été un handicap pour le site du Lardin qui aujourd'hui en plus, comme tous les autres professionnels, doit faire face à une hausse conséquente de la matière première de près de 20%.