« Des augmentations massives et réelles vont se concrétiser », prévoit le porte-parole de Système U, commentant les demandes du groupe Essity, premier fabricant de papier toilette en France, relatives à une hausse des tarifs réglés par la grande distribution. Pour Thierry Desouches, les enseignes conserveront la possibilité de réduire leurs marges pour attirer les consommateurs.
Selon Les Echos, à l’approche du début des négociations commerciales pour l’année 2022 qui doivent durer environ quatre mois, Essity souhaite une progression de ses tarifs, « à deux chiffres pour son papier toilettes et ses autres produits (incontinence, hygiène féminine, cotons à démaquiller…) », afin de compenser le renchérissement « des coûts des matières premières, du transport et de l’énergie ». Le groupe exploite notamment les marques Lotus, Okay, Nana ou Tena.
« La vague est tellement forte que la grande distribution doit accepter de refléter cet impact, et partager l’effort avec nous, industriel, en prenant à sa charge une partie de la hausse », a plaidé auprès du quotidien Arnaud Lafleur, vice-président d’Essity en charge de la France, de la Belgique et de l’Italie.
Cette demande relève du « jeu des fournisseurs, qui chaque année réclament une hausse », relève Thierry Desouches.
« Des augmentations massives et réelles vont se concrétiser », prévoit le porte-parole de Système U, commentant les demandes du groupe Essity, premier fabricant de papier toilette en France, relatives à une hausse des tarifs réglés par la grande distribution. Pour Thierry Desouches, les enseignes conserveront la possibilité de réduire leurs marges pour attirer les consommateurs.
Selon Les Echos, à l’approche du début des négociations commerciales pour l’année 2022 qui doivent durer environ quatre mois, Essity souhaite une progression de ses tarifs, « à deux chiffres pour son papier toilettes et ses autres produits (incontinence, hygiène féminine, cotons à démaquiller…) », afin de compenser le renchérissement « des coûts des matières premières, du transport et de l’énergie ». Le groupe exploite notamment les marques Lotus, Okay, Nana ou Tena.
« La vague est tellement forte que la grande distribution doit accepter de refléter cet impact, et partager l’effort avec nous, industriel, en prenant à sa charge une partie de la hausse », a plaidé auprès du quotidien Arnaud Lafleur, vice-président d’Essity en charge de la France, de la Belgique et de l’Italie.
Cette demande relève du « jeu des fournisseurs, qui chaque année réclament une hausse », relève Thierry Desouches.
Presse, livres et emballages également concernés
Les coûts des « matières premières fibreuses » ont marqué une augmentation d’« une ampleur inédite » depuis le début de l’année 2021, précise le Copacel.
Entre janvier et août, « les cours » des « fibres vierges », utilisés dans la fabrication de la plupart des papiers toilette vendus en France, ont bondi, à hauteur « de 44 % pour la pâte de résineux et de 47 % pour la pâte de feuillus », constate le Copacel. La progression est encore plus forte s’agissant des « prix des catégories de vieux papiers ‘‘journaux, magazines et prospectus triés pour désencrage’’ et ‘‘caisses en carton ondulé’’ », atteignant respectivement 84 % et 207 %.
Mais si des tensions affectent les éditeurs de papier toilette, de presse et de livres, le risque d’une pénurie généralisée de papier est-il à craindre ? « Ponctuellement, certaines sortes de papier connaîtront des difficultés d’approvisionnement, mais nous ne sommes pas dans une situation de blocage », a assuré à L’Usine nouvelle Benoît Duquesne, président de l’Union nationale des industries de l’impression et de la communication (Uniic), organisation patronale du secteur.