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Papeterie arjowiggins : le tribunal de commerce de nanterre accorde un délai de deux semaines

Source: actu.fr publié le 7 mars 2019 par Lucile Ageron

Le tribunal de commerce de Nanterre a rendu, jeudi 7 mars 2019, sa décision concernant le dossier Arjowiggins, en Sarthe. Un report de deux semaines a été accordé.
Attendue mercredi 6 mars 2019, la décision du tribunal de commerce de Nanterre a été finalement rendue jeudi 7 mars 2019.

Il accorde un nouveau délai de deux semaines pour permettre d’affiner l’offre portée par l’entreprise Lessebo Paper appartenant à l’homme d’affaires norvégien Terje Haglund, candidat à la reprise des trois sites du papetier Arjowiggins placés en redressement judiciaire en janvier dernier : les sites sarthois de Bessé-sur-Braye et du Bourray, mais aussi celui de Greenfield à Château-Thierry dans l’Aisne.

L’examen des offres est donc renvoyé au mercredi 20 mars à 9 heures. Une nouvelle date limite de dépôt des offres pour le site Papiers Couchés est fixée au 15 mars.

Mercredi 6 mars 2019, l’audience a duré de longues heures, comme l’explique Maître Justine Candat, qui représente les salariés avec Maître Thomas Hollande.

    Chaque candidat a exposé son projet. Il apparaît pour le site Papiers couchés de Bessé-sur-Braye que l’offre de Lessebo est trop fragile, et n’est pas assez financée. Elle manque de précision, d’où la demande d’un report de quinze jours.

Objectif : préciser le montage financier. En effet, Lessebo demande une aide de 32 millions d’euros à l’Etat.

Préciser l’offre de Lessebo

Comme nous le spécifiait Thomas Hollande mardi 5 mars, l’Etat, ainsi que les Régions Pays de la Loire et Centre-Val de Loire seraient prêts à mettre la main à la poche, « seulement si le repreneur apporte 50% du financement ». En l’occurrence, 33 millions d’euros.

Autre objectif pour les syndicats : améliorer la partie sociale du dossier. Et le nombre d’emplois sauvés.

En l’état, l’offre reprendrait 413 salariés (sur 568) sur le site de Bessé-sur-Braye ; 210 (sur 262) au Bourray et 74 (sur 74) à Greenfield.

Il manque également des précisions sur le rythme de travail. Il reste désormais quinze jours pour obtenir des réponses sur le dossier Lessebo.