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Copacel craint le pire

Source: emballagesmagazine.com publié par Henri Saporta le 10/06/2020



L’industrie papetière estime qu'une éventuelle transition vers le plastique ne suffira pas à compenser les effets de la récession qui se profile. -

Le plastique n'y pourra rien changer ! L’industrie papetière craint le pire après l'arrêt prolongé de l'activité économique en raison de la crise sanitaire et du confinement. Dans le cadre d'une conférence de presse – forcément en ligne – le 3 juin, Copacel a fait part de ses inquiétudes les plus vives. « Bien que, de mi-mars à fin mai, le niveau d’activité de l’industrie papetière n’ait chuté que de l’ordre de 10 % par rapport à une situation normale, les perspectives sont négatives et la récession dans laquelle entre la France pourrait avoir un effet dévastateur pour ce secteur », indique l’Union française des industries des cartons, papiers et celluloses. La bonne tenue des papiers et cartons pour l’emballage et des produits d’hygiène à usage unique a toutefois permis d’éviter le pire malgré l’effondrement du secteur graphique. « Même s’il est possible d’anticiper la poursuite de tendances favorables […], la difficulté majeure qui se profile est celle d’une chute de la consommation », souligne l’organisation professionnelle qui estime que les éventuels gains de parts de marché sur le plastique ne suffiront pas à faire face à la récession qui se profile.
Transition écologique

Dans le cadre du plan de relance que prépare le gouvernement, Copacel formule en conséquence plusieurs propositions largement tournées vers la transition écologique. « Favoriser le développement des industries intensives en énergie afin d’améliorer l’empreinte carbone de la France ; permettre le développement et la vente de produits biosourcés répondant aux attentes des consommateurs ; améliorer la compétitivité des approvisionnements en matières premières fibreuses ; réduire les impôts de production et la fiscalité environnementale ; poursuivre les démarches de simplification des réglementations nationales qui s’appliquent aux sites industriels ; développer le capital humain » : tels sont les principaux axes.