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Prix de l'électricité : l'industrie papetière française demande un «dispositif régulé»
Source: Par Le Figaro avec AFP - Publié le 8 avril 2025 à 16h29, mis à jour le 9 avril 2025 à 15h25
L'Arenh (Accès régulé à l'électricité nucléaire historique) «avait justement été mis en place en 2011 afin que les entreprises tirent profit de l'existence en France d'un parc nucléaire assurant plus de 70% de la production d'électricité», et dont le coût de revient est déconnecté du prix du gaz sur lequel le tarif de l'électricité est basé dans le reste de l'Europe, souligne Copacel. Le dispositif proposé par EDF depuis plusieurs mois (Contrats d'allocation de production nucléaire ou CAPN) en remplacement de l'Arenh «ne répond en rien aux attentes de l'industrie papetière» ajoute le groupement de défense des intérêts de l'industrie papetière.
Plusieurs secteurs industriels en colère contre EDF
Ce dernier rejoint ainsi la chimie, l'hydrogène et d'autres secteurs industriels en colère contre EDF. «Avec deux tiers de nos besoins en électricité couverts par l'Arenh, nous n'étions exposés à la volatilité des marchés que sur un tiers de nos approvisionnements» a souligné François Bru, directeur général de Blue Paper, adhérent de Copacel. Selon lui, les propositions d'EDF «sont extrêmement défavorables» aux clients industriels, car trop chères
L'enjeu est d'importance pour cette industrie en voie de décarbonation, qui est en «train de se séparer du gaz» dont elle était «historiquement très dépendante» aussi bien pour l'énergie que pour la chaleur dont elle a besoin pour le séchage du papier, a fait valoir François Bru. «Nous avons besoin de visibilité» au moment où l'industrie procède à des investissements d'électrification «très lourds» pour s'équiper en nouvelles chaudières ou pompes à chaleur qui n'émettent pas de CO2, a-t-il plaidé. L'industrie française du papier consomme 5 TWh par an, «soit l'équivalent de la moitié de la production annuelle d'un réacteur nucléaire de 1300 Mw».